Acuitis : L’expertise et le partage au service des audioprothésistes

Quatre audioprothésistes œuvrent en coulisses au sein du Comité Scientifique d’Acuitis pour poser les bases des bonnes pratiques en audition et partager leur expérience avec les autres ambassadeurs de l’enseigne.

Toujours présente pour accompagner ses audioprothésistes collaborateurs et franchisés, l’enseigne Acuitis a créé en 2018 son Comité Scientifique. Sa mission ? Renforcer toujours plus le soutien aux audioprothésistes en recherchant en permanence les meilleures pratiques en audition. Le comité réunit quatre audioprothésistes du réseau, chacun référent dans son domaine : Flora Teghunian pour les relations entre l’optique et l’audition, Anne Grinberg pour la relation médicale avec les ORL, Paul Charlemagne pour les questions techniques et les nouvelles technologies, et Marine Guth, ancienne collaboratrice devenue franchisée, aujourd’hui à la tête de quatre Maisons Acuitis, pour toutes les questions
relatives à l’entrepreneuriat. « Notre rôle en tant que membres du Comité Scientifique est de penser à tous les aspects organisationnels.
Cela peut concerner des questions marketing, comme présenter un nouveau produit, choisir sa dénomination, aussi bien que créer des process de travail ou faciliter les protocoles pour les « Biophone ». Finalement, notre travail consiste à réfléchir à ce qui manque et à ce que l’on pourrait améliorer », résume Flora Teghunian, qui officie dans la Maison Acuitis de Nice.

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PARRAINAGE ET FORMATIONS

 

Pour tous les nouveaux arrivants, l’aventure Acuitis débute par un parrainage et une formation d’intégration au siège parisien
pour leur permettre d’appréhender la politique commerciale et la philosophie de l’enseigne. Au cours de la phase d’intégration, animée par Sandra Berrebi,
Directrice Métiers, et Thierry Ouziel, Directeur Maisons France, opticiens et audioprothésistes se retrouvent tous ensemble, découvrent le fonctionnement de l’enseigne, ses différents protocoles et process spécifiques.Anne Grinberg, responsable des audioprothésistes, qui
travaille chez Acuitis depuis le premier jour, les reçoit ensuite un par un pour une journée d’immersion totale avec elle. L’enseigne a également mis en place un système qui attribue à chaque audioprothésiste qui rejoint ses rangs un parrain auprès duquel il effectue un temps de formation dans sa Maison. Au sein du Comité Scientifique, c’est le rôle de Flora de parrainer et intégrer. « Même pour une personne qui a de l’expérience, changer de structure et entrer dans une enseigne avec un ADN aussi prononcé que celui d’Acuitis n’est jamais simple”. Pouvoir compter sur quelqu’un qui vous accompagne d’entrée de jeu rassure énormément. Cela permet aussi de prendre ses marques et d’être opérationnel plus rapidement. Avec ce système, nos audioprothésistes ne sont pas jetés directement dans l’arène, la transition se fait en douceur », détaille l’audioprothésiste niçoise.

Marine Guth, ancienne collaboratrice devenue franchisée, aujourd’hui à la tête de quatre Maisons Acuitis, en charge au sein du conseil scientifique de former les audioprothésistes sur les bonnes pratiques d’entrepreneuriat, acquiesce : « Cet accompagnement est nécessaire : tous les audioprothésistes qui sont venus se former dans ma Maison m’ont confirmé que nos process étaient vraiment différents de ce qu’ils avaient pu faire ailleurs.
La mise en situation et le partage d’expérience est plus que primordial pour s’imprégner des savoir-faire d’Acuitis ». Pour compléter ces dispositifs, des formations sont dispensées toute l’année pour répondre aux évolutions du secteur ou permettre aux audioprothésistes de mettre à jour et perfectionner leurs techniques et connaissances, avec des process adaptés à
chaque profil d’audioprothésiste qui intègre Acuitis. Pour les jeunes recrues tout juste sorties de l’école, par exemple, qui peuvent avoir besoin de plus de temps, d’acquérir plus d’expérience ou de consolider leurs bases, il existe des formations spécifiques en interne, dispensées par les audioprothésistes
membres du Comité Scientifique.

OPTIQUE ET AUDITION MAIN DANS LA MAIN

Dès leurs premiers pas au sein du réseau, les audioprothésistes sont imprégnés de la synergie entre l’audition et l’optique,
inscrite dans l’ADN de l’enseigne. Au cours de la semaine d’intégration, ils se voient proposer une initiation à l’optique, l’objectif étant de créer une unicité entre les deux mondes, l’optique et l’audition, pour qu’il n’y ait plus de frontière entre eux. « En tant qu’audioprothésistes, nous passons une bonne partie de la journée dans notre Biophone, mais quand nous en sortons, les opticiens viennent nous voir, nous amènent des invités en audition, comme nous leur en amenons en optique. Grâce à notre formation interne, nous pouvons très facilement basculer d’un métier à l’autre pour apporter des conseils.
C’est une force vraiment propre à Acuitis », souligne Flora Teghunian. Cette spécificité unique de l’enseigne lancée en 2010 par Daniel Abittan et son fils
Jonathan, la seule du marché née avec les deux métiers, est l’une des clés de la réussite des Maisons Acuitis. La profession de l’autre étant démystifiée, les collaborateurs d’Acuitis n’hésitent pas à parler d’audition quand ils sont opticiens et d’optique quand
ils sont audioprothésistes. Ainsi, lorsqu’un invité franchit le seuil d’une Maison Acuitis pour avoir des renseignements sur
l’audition, tous les collaborateurs seront en mesure de lui répondre et d’organiser les rendez-vous futurs.

Cette synergie a aussi son importance dans la relation entre les audioprothésistes et les médecins ORL. « Dans la majeure partie des cas, les maîtres de Maisons sont des opticiens qui ont l’expérience et l’habitude de travailler avec les ophtalmologistes. Je passe du temps avec eux pour leur expliquer ce qu’est un ORL, et c’est par ce biais qu’ils vont prendre en charge l’audioprothésiste qui rejoint leur Maison et l’aider à travailler sa relation avec l’ORL, détaille Anne Grinberg. Quand on dit que nos audioprothésistes ne sont jamais seuls dans leur Biophone et dans les Maisons, c’est vrai : le maître de Maison est attentif à les accompagner, car c’est une dynamique globale dont dépend l’activité et la réussite de la Maison ».

UN FOCUS SUR LA TECHNOLOGIE DE POINTE

 

Paul Charlemagne, audioprothésiste à Paris, est quant à lui en charge des questions techniques au sein du Comité Scientifique d’Acuitis. Il teste les nouveaux outils, pour lesquels il conçoit des tutoriels. Dès qu’un nouveau système ou une nouvelle technologie arrivent sur le
marché, ils sont testés au sein de la Maison de Ternes, à Paris, le vaisseau amiral de l’enseigne, où il exerce. Les informations et bonnes pratiques concernant les nouveautés techniques et technologiques sont ensuite transmises à tous les audioprothésistes du groupe. Pour les partager, des réunions ‘’Veille technique audition’’ ont lieu deux fois par an, généralement avant le Congrès de l’Unsaf et les EPU pour permettre à un maximum d’audioprothésistes d’être présents. Ces journées leur sont vraiment dédiées, insiste Paul Charlemagne. Nous échangeons sur tous les sujets : ce qui s’est passé depuis que nous ne nous sommes pas rencontrés, les nouveautés, etc.

Nous avons aussi un groupe WhatsApp dans lequel nous échangeons quotidiennement et où tous les audioprothésistes d’Acuitis sont présents. « Mais si un audioprothésiste cherche à obtenir des informations, des idées ou des conseils sur un point en particulier, il peut aussi passer un simple de coup de téléphone, il y aura toujours un autre audioprothésiste Acuitis pour lui répondre ». Ce suivi permanent est selon lui l’élémentclé qui permet aux audioprothésistes de l’enseigne d’être toujours à la pointe des dernières nouveautés et de pouvoir répondre à toutes les questions de leurs invités : « Le métier d’audioprothésiste fait que nous sommes souvent seuls dans notre cabine Biophone, reconnaît Paul Charlemagne. L’avantage d’être chez Acuitis est que l’on peut échanger sur tout et avoir des référents qui testent les dernières technologies et font remonter les informations à tout le réseau. Avoir des informations et des lignes de conduites aussi complètes est vraiment précieux et surtout, permet de se sentir moins isolé».

LA RELATION MEDICALE RENFORCEÉ

 

Le Comité Scientifique d’Acuitis travaille aussi le lien avec le corps médical : c’est la mission d’Anne Grinberg, responsable
des audioprothésistes de l’enseigne. Dans son travail quotidien, elle se retrouve régulièrement en contact avec des médecins, auxquels elle présente Acuitis et ses valeurs. En parallèle, elle reçoit tous les audioprothésistes qui intègrent l’enseigne et leur explique la façon de travailler ‘’maison’’, comment mettre en valeur les produits et le savoir-faire Acuitis, et comment rendre visite aux médecins ORL. « Je suis très disponible mais aussi très
exigeante sur tout ce qui concerne le relationnel, la façon de rencontrer les ORL, de les accueillir, précise-t-elle. Nous avons d’ailleurs développé des process de visite chez l’ORL. Il n’y a pas de discours prémâché pour autant car c’est aux audioprothésistes de se l’approprier mais ces informations sont disponibles et les aident à dédramatiser la visite chez l’ORL ou la visite de l’ORL ».

Sur ce point, l’expérience du maître de Maison, généralement un opticien, va faciliter la prise de contact : il a l’habitude de présenter sa Maison Acuitis et pourra accompagner physiquement l’audioprothésiste lors de la visite de l’ORL. Dans d’autres occasions, comme les Assises de Nice ou le congrès de l’AFRÉPA, Anne Grinberg est présente sur le stand d’Acuitis pour présenter l’enseigne aux ORL. Ainsi, quand un audioprothésiste les contacte par la suite, ils connaissent déjà le réseau. Quand un ORL est invité par un audioprothésiste sur ce type de manifestation, Anne est encore là pour leur parler de l’historique d’Acuitis, aborder des aspects plus techniques, comme
l’implant cochléaire ou la conduction osseuse. « Je suis là pour communiquer sur toute cette expertise que certains jeunes audioprothésistes ne maîtrisent
pas forcément bien. Bien sûr, je les laisse avec leur ORL mais s’ils ont besoin d’informations supplémentaires, ils peuvent revenir vers moi sur la partie technique et je serai toujours présente pour les accompagner », conclut Anne.